Des Américains à Paris
Existe au format livre et ebook
La presse en parle
Historia "Paris est une fête"
Vingtième siècle Revue d’Histoire – "Élisa Capdevila présente un panorama exhaustif de la présence artistique états-unienne à Paris de 1945 à la fin des années 1960"
Présentation du livre
L’adoption en 1944 du GI Bill par le gouvernement américain permet aux soldats démobilisés de la Seconde Guerre mondiale de financer leurs études universitaires ou artistiques.
Elisa Capdevila nous entraîne dans le sillage de ces artistes qui, à l’instar du héros de la comédie musicale oscarisée de Vincente Minnelli "Un Américain à Paris", ont choisi la capitale française pour se rêver les nouveaux Hemingway ou Picasso.
Nous suivons le parcours de Richard Wright, Chester Himes, Mary McCarthy, William Burroughs, Sidney Bechet, Miles Davis, William Klein, Jules Dassin, John Berry et de tant d’autres : écrivains, auteurs de polars, jazzmen, peintres expressionnistes abstraits, poètes beatniks ou réalisateurs, ils empruntent à leur tour l’itinéraire de leurs aînés de la Génération perdue, celle des Miller et Hemingway pour qui « Paris est une fête ». Pour certains d’entre eux, artistes noirs américains, avant-gardistes mal perçus dans leur pays ou victimes du maccarthysme, Paris est aussi vu comme une terre d’asile et de liberté.
Leur passage dans la ville sera pour certains déterminant, premiers pas vers une reconnaissance internationale, parenthèse fertile permettant de réorienter une carrière, source nouvelle d’inspiration liée à des rencontres et à des visites multiples.
L’auteure nous fait découvrir ce pan de notre histoire que nous avions un peu oubliée et qui s’était achevée sous les pavés de mai 68.
Sommaire de l'ouvrage
L'après-guerre : les Américains reviennent à Paris. Les vétérans du GI Bill et la "seconde occupation" de Paris (1946-1953). À la recherche des maîtres ? Le mythe américain de Paris.
Entre bohème et aisance : Paris à l'heure américaine. Vivre à Paris au temps du GI Bill. Les Américains dans le vieux Paris : bohèmes et beatniks à la fin des années 1950. "Paris est une fête" : peintres et écrivains expatriés au tournant des années 1950-1960.
Représenter l'Amérique en France ou s'intégrer ? L'apport des artistes américains à Paris. Entre Paris et New York, les peintres américains dans les batailles de l'abstraction des années 1950. Jazz et polar, les productions hybrides. Les nouveaux rebelles : les représentants d'une Amérique contestataire (des années 1950 aux années 1960). Les feux croisés de l'exil : les expatriés vus des États-Unis. Paris, porte de l'Europe ? Les Américains et le déclin de Paris.