Dyslexie : à qui la faute ? -
Existe au format livre et ebook
Présentation du livre
En quelques années, les mots « dyslexie » et « dyslexique » se sont imposés dans le vocabulaire commun. Il est banal aujourd’hui qu’une mère de famille déclare en consultation : « j’ai été dyslexique. » Au moment même où l’on considère l’enfant qui manque les acquisitions scolaires comme un enfant qui doit être soigné, les notions d’« enseignement », et plus encore de « pédagogie » (qui est l’art d’enseigner), disparaissent du vocabulaire des experts en apprentissage.
Psychologue et pédagogue spécialiste de la dyslexie, l’auteur démontre que l’acquisition de l’écriture alphabétique n’est pas « naturelle ». Il ne suffit pas d’exposer l’enfant à l’alphabet pour qu’il apprenne et utilise cette écriture. Il aura toujours besoin qu’elle lui soit enseignée pour en acquérir à son tour la maîtrise. En d’autres termes, il a besoin qu’elle lui soit transmise.
Sommaire de l'ouvrage
Avant propos. Introduction. Dyslexie, à qui la faute ? D'hier à aujourd'hui, que fait le gouvernement ? Une approche inspirée par une conception simplifiée de la psychanalyse. Définitions de la dyslexie. Une approche inspirée par certaine neuropsychologie. La spécificité du trouble en question. Apports complémentaires des nomenclatures médicales de référence. L’enfant dyslexique dans les tests. Hypothèse d’une organisation mentale sous-jacente. Dyslexie : la faute à l’écriture alphabétique. L’écriture, association du geste et de la parole. Ce que les voyelles veulent dire. Le sens de l’écriture chez les Grecs. Ce que transmet l’écriture à Athènes. Travail de remédiation avec l’enfant dyslexique. Une aide psychopédagogique vite efficace : Élisa. Dyslexique et dysphasique et dyspraxique, ou dysharmonique ? Dyslexie et dysphasie, quand l’écriture sert la remédiation de la parole. Mise à profit d’un moment fécond pour la reprise de l’apprentissage. Une séquence de travail dans un groupe de remédiation spécifique. Conclusion. Bibliographie.