La marchandisation du travail social : fausses peurs et réalités
Existe au format livre et ebook
La presse en parle
« Un coup de pied dans la fourmilière, qui tombe à point nommé […] » Directions
Présentation du livre
Un nouveau spectre hante le travail social : le néolibéralisme. La dénonciation de son triomphe permet de s’exonérer à bon compte d’une réflexion sur les mutations réelles et combinées, voire quasiment synchronisées, du travail social, du travail associatif et du travail militant. Souligner le caractère souvent rhétorique de la marchandisation ne revient pourtant pas à nier la réalité du phénomène, ni à minimiser l’importance de ses enjeux… Il faut donc aller à contre-courant de la sociologie dominant le secteur social, qui reste focalisée sur la critique tout en s’arrogeant le monopole de la lucidité.
Les dénonciateurs du néolibéralisme dans le secteur social, abondamment armés pour la critique, ne jouissent pas d’un semblable privilège théorique en ce qui concerne l’œuvre constructive alternative. Le développement de sa propagande ces dernières années peut se résumer à un simple travail d’agitation et de répétition, plus ou moins grandiloquent et invariable. L’ouvrage s’emploie à répondre point par point à cette critique.
Sommaire de l'ouvrage
État social et néolibéralisme. L’État social a-t-il survécu au néolibéralisme ? Les modèles d’État plus ou moins social. La « marchéisation » dans le secteur sanitaire est-elle préfiguratrice pour le social ? Champs du travail social « canal historique »... « Ça y est, ils l’ont fait ». Social précarisé, social installé et social réalisé. Sur quelques : « Ça y est, ils l’ont fait ! ». La décentralisation. L’ouverture au secteur commercial. La réforme de la tarification. L’évaluation. Les normes comptables anglo-saxonnes. Les CPOM et les GCSMS. L’EPRD. Les appels à projets. L’inflation des normes techniques. La performance. Les agences diverses et variées. La RGPP et le NMP. Les mutations inégales et combinées. Les métamorphoses du monde associatif. Professionnalisation du travail social et désengagement partisan. Dilution des multi-appartenances et de multi-engagements dans une vision collective. Les mutations du « travail militant ». Mutations dans la production et la reproduction de la classe politique. Travail social d’aide à la personne. Y a-t-il un âge d’or du travail social ? Et quand ? L’économie solidaire et travail social d’intérêt collectif. En guise de conclusion provisoire. Histoire et débats sans fins