Cet ouvrage vise à ré échir à l’intérêt de ces modélisations dans la psychopathologie contemporaine. Il se situe dans la continuité des travaux sur la symbolisation de ce qu’on a coutume d’appeler désormais l’École lyonnaise.
L’exploration des formes primaires de symbolisation permet de prendre en compte les aspects les plus primitifs de l’expérience subjective, dans toute rencontre clinique quelle qu’elle soit, et elle s’avère particulièrement féconde pour comprendre les cliniques de l’extrême.
En renouvelant la théorisation des formes primaires de la symbolisation, les différents auteurs de ce livre proposent des approches de différentes cliniques, clinique de la périnatalité, des bébés et de l’enfant, clinique dite « psychosomatique », clinique de la maladie grave, clinique de la criminalité, clinique des autismes, clinique des agirs sexuels violents…

Sommaire de l'ouvrage

De la sensori-motricité à la symbolisation dans les médiations thérapeutiques (Anne Brun). Meurtrissure primaire de la symbolisation, affect inachevé et agir violent sexuel (André Cialvadini). La part bébé du soi et les formes primaires de la subjectivité (Albert Ciccone) Somatisations et/ou symbolisations ? (Nathalie Dumet) La force et le sens. Hallucinatoire et symbolisations (Guy Lavallée) Hallucinations motrices, commémorations protoreprésentatives et jeux vidéo (Sylvain Missonnier) Symbolisation primaire et négativité : « Mise en panne » du travail d’adolescence (Yves Morhain) Pertinence du concept de symbolisation primaire (René Roussillon) Symbolisation primaire et subversion libidinale dans la maladie grave. Karl (Léo Schwering)